Il s’est suicidé dans sa cellule où il était incarcéré.
François Abello Camille avait été arrêté à la fin du mois de juin à Djakarta, en Indonésie, alors qu’il se trouvait dans une chambre d’hôtel avec deux filles mineures.
Le corps sans vie du pédophile de 65 ans a été retrouvé dimanche 12 juillet dans sa cellule. Selon un porte-parole de la police indonésienne, cet homme a tenté une pendaison jeudi dernier, avant d’être secouru par les gardes de son cachot.
«Après avoir été découvert par les gardiens nous avons tenté de l’aider. Il est mort hier soir», a déclaré un porte-parole de la police. C’est ce même jour, que l’annonce de son arrestation a été faite par les autorités indonésiennes. Le sexagénaire était accusé d’avoir abusé sexuellement plus de 300 mineurs âgés de 10 à 17 ans.
Les enquêtes ont mené à la découverte des vidéos et photos de ces mineurs dans son ordinateur. Des images prises pendant l’acte sexuel, le pédophile prenait le soin de les sauvegarder.
Ce français, originaire de la région parisienne, était poursuivi pour agressions sexuelles et relations sexuelles avec mineurs. Chose qu’il n’a pas réfuté. Il risquait la prison à perpétuité, la castration chimique, voire la peine de mort. D’après les autorités indonésiennes, le suspect se rendait régulièrement dans ce pays avec un visa de tourisme, depuis ces cinq dernières années.
Il invitait ces jeunes victimes dans une chambre d’hôtel, située dans la capitale indonésienne, en leur proposant des shootings de mode. «Il attirait les mineurs en leur offrant de travailler comme modèles», a expliqué le chef de la police de Jakarta Nana Sudjana.
Une fois dans sa chambre d’hôtel, ces enfants recevaient entre 6500f et 40000f pour passer à l’acte sexuel et celles qui refusaient était violentées par cet homme. «Celles qui acceptaient des rapports sexuels étaient payées. Et celles qui refusaient étaient battues par le suspect », a précisé le chef de la police. Dans le cadre de l’enquête, les autorités indonésiennes ont perquisitionné les effets du Français.
Jugé en Indonésie, sous de la loi sur la protection de l’enfance, ce pédophile risquait d’être condamné à une lourde peine de prison, voire à la peine capitale.
Rachèle KANOU
