Le nourrisson était recouvert d’un pagne lorsqu’il a été découvert sur l’arbuste ce matin. 

La découverte macabre s’est faite aux environs de 9h ce matin au lieu-dit entrée matango. Le bambin de près d’un an était déposé à même le sol sur des herbes en face desquelles se trouvent des ateliers de soudure et couture. Les travailleurs sont arrivés tôt dans leurs locaux, mais on tardé à le decouvrir. L’un d’eux ne comprend d’ailleurs toujours pas comment il n’a pas pu remarquer la dépouille à son arrivée.

« C’est juste ici qu’on a retrouvé le corps, en face de moi là. Quand je suis arrivé, avec le petit ci on était même assis ici on parlait on n’a rien vu pendant un bon moment. Je ne sais même pas par quelle magie, on dit après voici un bébé. On se lève pour regarder de plus près on voit aussi un bébé, un garçon couché là, on n’en revenait pas. On a seulement alerté la population »,

raconte au micro de Griote TV, un technicien voisin du lieu de la découverte macabre.

Le monde a aussitôt accouru, il était 9h00 environ d’après des couturières du coin. Des hypothèses sont soulevées par les riverains. Certains estiment qu’une femme a abandonné son enfant nuitamment à cet endroit. Tandis que pour d’autres le bébé de sexe masculin  aurait été tué avant d’y être déposé. La police de Mabanda n’a pas tardé non plus ainsi qu’une équipe médicale au sein de laquelle se trouvait un médecin légiste. Selon son diagnostic, le nourrisson serait âgé de près d’un an et son corps ne présente aucun signe de sévice. Le médecin légiste a déclaré d’ailleurs sur les lieux que si l’enfant avait été retrouvé plutôt il serait en vie.

« Le légiste qui était là a dit que si on avait retrouvé ce bébé même à 5h, il serait toujours en vie »,

rapporte un riverain.

Qui était donc le jeune nourrisson ? Une question pour l’heure sans réponse. De toute la foule sur le lieu, personne n’a pu l’identifier. Notre enquête dans le quartier au sujet de son identité n’a non plus abouti a une quelconque information.

Cette découverte a glacé les populations riveraines et la thèse selon laquelle une mère a abandonné son enfant à cet endroit et qu’il est mort en raison du climat, continue de prospérer dans le coin.

Chanelle NDENGBE