PANIER DE LA MENAGERE : LES PRIX DES ALIMENTS FAVORIS DES VACANCES FRUSTRENT LES CONSOMMATEURS

Les mets des congés ne sont pas consommés à aisance par une bonne partie des camerounais, la raison évidente, la hausse des prix.

Nous entamons au Cameroun le début du la fin du semestre marqué par les vacances scolaires, qui coïncide avec la saison de certains aliments appelés « nourriture des vacances ». Au rang de ces derniers on retrouve des céréales telles le maïs, des légumineuses comme l’arachide fraîche et des fruits comme les prunes ( safou). Séniors, adultes, adolescents et enfants, tous raffolent de ces aliments. Mais cette saison ne leur est pas favorable, en raison des prix trop élevés, la cherté engage des sacrifices par les citoyens lambda pour se procurer ces délices.

Les denrées

Des petits épis de maïs allant de 100 FCFA à 200 FCFA qu’ils soit vendus bouillis ou braisés selon les localités, la moitié des plus petites boîtes de yaourt contiennent des arachides au prix de 100FCFA, sans oublier le prix d’une prune braisé qui fait fureur. Tout est très différent et supérieur au prix des années antérieures, mais les vendeurs n’y sont pour rien, ils vendent proportionnellement au prix d’achat. La rédaction Griote est entrée en contact avec des grossistes au marché Sandaga à Akwa dans la ville de Douala, capitale de la région du Littoral. Les prix dont nous avons pris connaissance reflètent bien ceux de ces denrées dans les rues. Une commerçante d’arachides et de prunes explique à quel point c’est difficile. « Le seau de 5 litres à 2000 fcfa. C’est de plus en plus difficile, mais on s’habitue et les clients font comme nous». Pour ce qui est des prunes, le prix est général dans le marché, 1000 FCFA, pour un tas allant de 10 à 12 de petites prunes pas étonnant que le prix de l’unité de ce tas varie entre 75 et 100 FCFA dans les quartiers. Certaines revendeuses expliquent que les agriculteurs disent faire face à une augmentation du prix de l’engrais, ce qui a une répercussion sur le prix de vente des denrées récoltées.

Si les plus aisés ne sont pas gênés, les citoyens ordinaires le sont surtout que pour plusieurs adolescents la vente de ces aliments est un job vacancier.

Chanelle NDENGBE

 

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