La dame de Sochi pour réagir à son interdiction d’entrer et de séjourner en France, a choisi de danser.
Nathalie Yamb est apparue dans une vidéo hier 15 octobre 2022, sur une chanson de l’artiste Fally Ipupa qui dit entre autres «en avant en avant, on ne regarde pas à gauche à droite, on avance. On ne recule pas, on avance. On les gère bien on avance. On les traumatise Oui on le sait. La jalousie est un vilain défaut ». Sur la vidéo est marquée la phrase «Face à l’occident»; comme quoi, elle se moque de la décision prise.
Une vidéo longuement commentée par sa grande communauté de 420 mille abonnés sur Facebook. L’activiste Franklin Nyamsi l’encourage en ces mots «On avance ! Sérénité et joie, Femme Brave d’Afrique ! A bas la Fançafrique ! ». L’internaute J.T. estime que l’acte de la France est signe de reconnaissance « En vous déclarant persona non grata la France vient de vous décorer pour services rendus à l’Afrique. Allons fêter ça !». La ministre de la décolonisation ajoute «On ne recule devant rien». Une multitude de personnes qui soutiennent la militante anti françafrique.
Entrée et séjour en France interdits à Nathalie Yamb
C’est une décision du ministre français de l’intérieur, datant du 12 janvier, qui a été communiquée à l’intéressée le vendredi 14 octobre 2022.
Il est reproché à l’activiste de l’éveil des consciences africaines des «diatribes récurrentes qu’elle profère contre la France et ses autorités et dans lesquelles elle cautionne le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique».
Pour l’Elysée, les propos de Nathalie Yamb sont «susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France».
Nathalie Yamb est devenue une personnalité anti Françafrique reconnue, lors du sommet Afrique-Russie de Sotchi en 2019. Après cette intervention d’ailleurs, elle avait été expulsée de la Côte d’Ivoire en décembre 2019, certains médias l’avaient déjà baptisée la templière anti françafrique.
Chantal Mveng
