Au moment où les chansons féminines font état des mesquineries et tromperies masculines, Sandrine Nnanga brise les codes, «Ton feu» est le titre qui fait sensation.
L’artiste est une force indéfectible pour son mari. Sandrine Nnanga épouse AKENJI, est une maman, originaire de la région du sud Cameroun.
Son nouveau son a le vent en poupe dans les foyers et auprès des personnes amoureuses. Les femmes et jeunes filles le miment à longueur de journée. On a qu’à les voir partager les vidéos de cette chanson avec leurs compagnons ou encore conjoints. Les paroles semblent redonner espoir, chacune se sent concernée.
«A Zambe oh, je t’en prie, bénis mon mari. Que sa journée se passe bien, que ta grâce l’accompagne. Toi même tu sais que c’est lui, qui dirige cette famille. Ma lone wo (je t’en prie) donne-moi la force, de le soutenir. Parce que son corps c’est mon corps, sa richesse est ma richesse. Toutes ses peines sont aussi les miennes; je partage ma vie avec lui. N’oublie pas que tu m’as promis de toujours nous bénir. Oh seigneur…»,
implore-t-elle dans le premier couplet de cette chanson.
Le chant qui dure 3 minutes et 16 secondes est un style gospel. C’est une femme pleine d’énergie, de force, de joie qui enseigne la douceur et le rôle de femme auprès de son mari.
J’ai ressenti le besoin d’honorer mon mari pour l’homme, l’associé, l’ami, le papa, l’époux qu’il est. Avec lui, même quand ça ne va pas, je me sens forte et je voulais le bénir pour ça, lui particulièrement et tous les hommes en général.
déclare-t-elle.
Un soutien indéniable pour ce dernier, capable de contribuer pour les charges familiales peu importe la situation.
« Je suis une personne naturellement joyeuse et dans mon foyer je cultive en premier la joie de vivre, le partage, l’amour et la crainte de Dieu… N’arrêtez jamais d’entretenir la flamme qui réchauffe votre foyer, parlez, soyez des amis, des partenaires, reconnaissez les efforts de l’un et l’autre, pratiquez la tolérance et surtout, n’oubliez jamais de prier»,
nous confie l’artiste.
Dans les paroles de cette chanson on peut écouter une femme qui met en garde toute autre femme qui tournerait autour de son mari. Elle fait chanter les mélomanes et surtout les femmes qui ressentent la joie d’être dans un foyer.
Dans un contexte social où les violences conjugales, parfois mutuelles prennent de l’ampleur, l’artiste veut faire passer un message.
«Il n’y a certainement pas de secret pour que ça fonctionne mais la vraie grâce est d’avoir trouvé la bonne personne, ensuite de dialoguer en tout temps, ne jamais fermer la porte au dialogue surtout quand rien ne semble aller et pratiquer le tolérance et l’acceptation de l’autre tel qu’il ou elle est.».
Qui est Sandrine Nnanga?
Originaire de la région du Sud au Cameroun, Sandrine Nnanga est une chanteuse dynamique, amoureuse de la musique. Très jeune, elle fait ses premiers pas dans la chorale de son église, puis en 2011, elle décide de faire de la musique sa profession.
L’artiste a fait des études professionnelles, elle est titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en comptabilité et gestion des entreprises, elle a également une licence en marketing et management opérationnel.
Jeune mère, elle se présente aujourd’hui comme une personnalité publique avec une grande communauté, même si son compte principal a été piraté. Elle exploite ses plateformes, pour faire passer le message de courage, d’espoir et de foi.
C’est en 2018 qu’elle se lance dans une carrière solo. Mulema fut son tout premier single, la reprise de la chanson à succès Osi Dimbéa, aux côtés de son auteur compositeur Ben Decca. Ensuite M’aa en hommage à toutes les mamans. Mais aussi Pour la vie et pas besoin.
Introduction fut son tout premier album sorti le 13 novembre 2020. Après une pause de près de deux ans entre son mariage et l’accouchement, Sandrine revient avec un nouveau single signé Ton feu. Dans cette chanson, elle met en exergue la prière d’une femme pour son homme.
Rachèle KANOU
