Les coupables de « sex for grades » seront sévèrement punis par la loi, ainsi l’a annoncé le président nigérian Muhammadu Buhari.

Le documentaire de BBC « sex for grades » a fait les choux gras sur les réseaux sociaux à l’échelle mondiale. Muhammadu Buhari s’est indigné de la publicité scandaleuse véhiculée par des encadreurs d’illustres universités comme celle de Lagos.

Condamnant l’immoralité sexuelle, il dit que les auteurs de ces crimes font la honte du pays alors qu’ils devraient forger l’éthique des étudiantes pour un Nigéria sans corruption.

Depuis son avènement au pouvoir en 2015, Buhari mène une lutte acharnée contre la corruption et se dit honteux de voir à quel point des encadreurs s’enlisent dans une telle bassesse envers des jeunes.

Aisha Buhari, l’épouse du chef de l’État Nigérian quant à elle, s’est exprimée le soir de la diffusion du documentaire et a félicité la BBC d’avoir mis à nu ces conférenciers immoraux.

La première dame nigériane à été rejointe par Bisi Fayemi, militante féministe, qui encourage les victimes à prendre la parole afin de faire cesser la culture du silence.

Bisi Fayemi à même proposé la création d’un registre comportant la liste des conférenciers inculpés, visant à les empêcher d’exercer dans d’autres universités où ils pourraient commettre les mêmes crimes.

Lors de la 35 ème assemblée générale de l’université d’Ilorin (UNILORIN), les enseignants ont été mis en garde par le directeur exécutif adjoint de la commission des universités.

L’avertissement de Sulyman Yusuf vient à point nommé, au moment où la direction d’UNILORIN affirme enquêter sur les allégations de scandales sexuels en son sein.

« Sex for grades » est un documentaire de BBC qui dévoile en caméra caché le harcèlement sexuel perpétré par les enseignants sur les étudiantes, dans les universités du Nigeria et du Ghana.

Nadia MABA