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YAOUNDÉ : LES ÉLÈVES SOUPÇONNÉS DE PRATIQUER DES SÉANCES DE PARTOUZE ÉTAIENT DES HABITUÉS DES LIEUX

Ces actes de débauche  se déroulaient souvent aux heures de cours entre 8h et 15h30, sous l’œil interrogateur des habitants du quartier. 

En témoigne le voisinage.

La  scène se  produit  à Ekié, une histoire impliquant  les élèves du lycée d’Ekounou  et d’autres collèges de la ville de Yaoundé.

Depuis 5 mois, la population ne cessait de se demander ce que font ces adolescents dans cette clôture  appartenant à l’oncle de l’un de ces élèves, le plus âgé du groupe. Le mystère qui planait sur ce   domicile où  ils se livraient à des  parties  de sexe à volonté  a été mis à nu le 12 mars dernier  par des forces de maintien de l’ordre.

Les jeunes filles et garçons  âgés entre 13 et 19 ans, sans uniforme scolaire  ont été  surpris en plein jeu de cartes. D’autres s’activaient à la cuisine pour le déjeuner,  probablement, préliminaire d’intenses activités  sexuelles,  qui devaient se dérouler dans les heures qui suivent.

«On les a surpris avec les cigarettes, les bouteilles de vin, des stupéfiants. On croyait qu’ils font les répétitions là dedans mais on ne voyait pas d’enseignant entrer. Moi-même j’ai passé une semaine à les observer. Ils venaient avec des tenues différentes. Ils passaient sur la moto et entraient dans la concession qui est là à côté», explique un chef de bloc  du quartier Ekié, au micro de canal2 international.

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Ces  élèves  entraient dans cette maison en tenue et ressortaient en kaba pour les filles, pantalon ou culotte pour les garçons.  A une certaine heure de la journée ils allaient se ravitailler en nourriture, boisson, et cigarette.

«Il y a parfois qu’ils atteignent même 25 là-bas voire 30.  Tu entends comment ils crient. Tu te demandes si c’est la bagarre. On voyait les garçons sortir en bermuda, les filles  en soutien. Tout le monde est sorti un temps pour les gronder  et leur demander c’est même quelle histoire  vous sortez déjà en bermuda, ils se sont moqués de nous», affirme une voisine du lieu où la scène obscène se produisait.  «J’ai abordé les filles  pour leur demander si elles partent  même à l’école,  l’autre m’a toisée. Me regardant  des  pieds jusqu’en haut, j’ai d’abord eu peur qu’elle peut venir me gifler», ajoute-t-elle.

Au départ la population riveraine se disait, qu’il s’agissait d’un groupe d’étude.  «A la même heure que l’école sort c’est où ils sortent.  C’est ce qui a attiré notre attention qu’on a compris que ce n’est pas l’école qu’ils font souvent là-bas», témoigne la dame.

Le pot aux roses a donc été découvert lorsque le 10 mars dernier une vingtaine d’élèves  du lycée d’Ekounou  et de plusieurs collèges environnants, sont sortis de cette maison aux environs de 19 h. La police mise au courant, est descendue sur les lieux   et a interpellé ces élèves sous les cris moqueurs des habitants du quartier.

Ces élèves  sont  gardés depuis le 12 mars dernier au commissariat du 14ème à Ekounou.

une histoire qui remet au goût du jour, la récurrence des vidéos obscènes tournées par des élèves et publiées sur les réseaux sociaux. L’on se souvient de celle du lycée bilingue de kribi qui a valu l’exclusion de ses acteurs de l’établissement scolaire.

Rachèle KANOU

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