L’homme est arrivé au matin du 09 septembre 2022, a déménagé ses effets sans autre forme de procédure.

Depuis quatre mois, Gisèle 32 ans et mère de 4 enfants, vit un traumatisme psychologique suite au départ soudain de son concubin de la maison sans aucune raison précise de la séparation.

« Paul est sorti le 8 septembre 2022 de la maison, il a passé la nuit dehors et au lendemain il est revenu avec un tricycle porter les choses qu’il pensait lui être essentielles. Ça s’est passé sous les yeux de ses enfants. »,

raconte Gisèle. En effet, le couple compte 4 enfants; Donald 14 ans, merveille 12 ans, Romuald 9 ans et grâce 3 ans. Mais cet aspect de leur vie n’a visiblement pas empêché l’homme d’agir.

«Je lui ai demandé pourquoi il part, va-t-il enterrer 16 ans de vie commune en une minute ? Qu’il me donne seulement une raison qui le pousse à sortir de la maison »,

déclare Gisèle.  En guise de réponse, l’homme a lancé de façon furtive « laisse moi j’ai du travail et je dois y aller ».

Gisèle explique qu’elle a vécu 16 ans avec Paul en concubinage sans même le «toqué porte». Après des discussions sur son statut, son concubin, ancien d’église, lui a proposé de rencontrer le pasteur avant d’aller voir sa famille.

« J’étais tellement fière qu’enfin je vais changer de statut de Viens-on-reste pour devenir Madame officiellement.»,

relate Gisèle, émue. Contre toute attente, tout bascule la deuxième semaine après la visite chez le pasteur.

« Le pasteur nous a donné des prières à faire ensemble avant d’aller voir mes parents je veux dire ma mère et mon beau père, tout se passait bien la première semaine et la deuxième, hummmm, on dirait j’étais dans un film d’horreur. Le monsieur est sorti de la chambre conjugale, pour le salon où il passait toutes ses nuits désormais, il a complètement changé et je n’ai moi rien compris.».

Le monsieur passait ses nuits dehors,  revenait  soit très tard, soit le matin. Gisèle dit avoir choisi de garder le silence.  «Je ne sais pas ce qu’il me reproche et je suis mal en moi malgré la fausse courageuse que je fais devant les enfants. », dit-elle désemparée.

A ce jour Paul donne la ration alimentaire à ses enfants et a même payé leur scolarité quoiqu’il a quitté son foyer conjugal.

Guy Henri BEMGA