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BRÛLURES DUES AUX PRODUITS ÉCLAIRCISSANTS: DONA CHOU ACCUSE LA MARQUE CARIMO

Depuis plusieurs jours, les images de l’artiste Dona Chou font le tour de la toile, elle dit être victime de brûlure de la peau due aux produits  de la marque Carimo.

Dans la communication qui donne l’alerte sur sa situation, elle explique avoir longtemps réfléchi avant de faire cette sortie.

« J’ai pris 10 ans de plus en quelques mois, plaque noire et claire, desquamation de la peau, rougeur, sensibilité aux rayons solaires, noirceur accélérée, rare douleur ».

Elle affirme avoir contacté les équipes de cette marque mais «la PDG des laboratoires Carimo décline ses responsabilités» sur son cas.

Nous avons contacté Dona Chou le dimanche 11 septembre 2022

Dans nos échanges, elle nous révèle avoir utilisé la gamme «teint métiss», étant fidèle cliente de la marque depuis 2015. D’ailleurs elle a convaincu ses sœurs de la bonne qualité des produits distribués par la marque incriminée. Au départ, elle-même a été attirée par le teint de la promotrice.

«Ses affiches et ses publications (photos) avaient attiré mon attention. Sa peau était belle, lumineuse, éclatante et uniforme, sans tache. Elle était à l’époque  sur la nouvelle route omnisport. Je me suis donc rapprochée d’elle parce que je voulais faire soigner mon teint, en lui ajoutant un coup d’éclat, de la douceur et du lisse.».

Au début, les produits semblaient répondre  à ses attentes. Cependant, quelque temps après, des désagréments jamais connu auparavant ont commencé à se manifester.

«Mes soucis  débutent en 2017 par de légères rougeurs sur mon visage. Puis en 2019, par des points blancs  sur le corps en particulier aux jambes et bras de façon accentuée  et des comédons sur le visage. En 2020 teint instable tantôt sombre tantôt éclatant  malgré leurs recommandations. 2021, apparition des  plaques claires sur mon front suivies par une plaque noire  sous mon nez et ceci des mois plus  tard. En 2022, propagation  sur l’ensemble du visage accompagné  de rougeurs,  vieillissement de la peau, brûlures,  douleur, perte total d’éclat ».

Pendant que ces symptômes se manifestent, elle dit être suivie par les laboratoires de la marque incriminée, sa situation va de mal en pis. Elle contacte la promotrice, mais rien.

«Quand mon état a empiré et que la promotrice la PDG a vu mes photos elle m’a tout de suite rejetée et reniée .Elle ne me reconnaît plus comme sa fidèle cliente et partenaire d’il y a quelques  années. Et m’a ailleurs bloquée sur watsapp, m’abandonnant à mon triste sort. Aucune compassion de sa part. En effet, même notre amitié n’a pu l’amener à me porter secours ne serait-ce que moralement.».

Au contraire, Dina Chou a fait l’objet de moquerie sur la toile, sa peau a vieilli en peu de temps sans que l’on puisque expliquer pourquoi.

«J’ai  dû faire un voyage pour l’étranger pour m’isoler où personne ne me connait. Là-bas, je n’ai même pas pu savourer mes sorties puisque l’exposition au soleil était devenue une pénitence pour moi. Me voyant condamnée à ce point, j’ai décidé de dénoncer pour sauver les consommateurs des produits décapants ou éclaircissants en général parce que ce que je vis depuis n’est pas à souhaiter à un être humain. ».

S’agissant de la concurrence déloyale évoquée par certains qui pensent que c’est un acte de sabotage pour vendre ses propres produits, Dona Chou dément.

«Pendant environ 6 mois en 2015,  nous avons engagé un partenariat d’affaire  avec teint métiss qui est aujourd’hui Carimo pour lequel  elle me vendait ses laits à bas prix pour que je puisse me faire mon bénéfice. Je revendais en mon nom d’où mes étiquettes pour me faire une notoriété. Cela n’a pas duré, j’ai abandonné. ».

Nous avons tenté de joindre la promotrice de Carimo qui ne serait pas au Cameroun en ce moment, l’un de ses collaborateurs nous a dit qu’il y a eu un terrain d’entente avec la plaignante. Nous sommes retournés vers Dona Chou,  sauf que la proposition qui lui est faite c’est un «suivi esthétique » face aux brûlures cosmétiques. Mais cette proposition n’arrange pas du tout la plaignante qui demande réparation.

Dona Chou est suivie en ce moment par une dermatologue qui  rappelle que son traitement doit être minutieux pour que sa peau recouvre sa santé.

A rappeler que le ministre de la santé publique a engagé une lutte contre les produits éclaircissants il y a quelques semaines, d’ailleurs les produits contenant l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés, les corticoïdes sont interdits au Cameroun depuis le 19 août 2022.

Chantal Mveng

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1 Comment

  1. Alex

    Terrible cette promotrice, j’ai suivie dans plusieurs publications les interventions des internautes et ceux de carimo si vous dîtes l’agence carimo a constaté la dame au visage je comprends pourquoi depuis peut elle ne réagi plus et cela signifie qu’elle se reconnaît d’un et qu’elle reconnaît la dame

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