Nous avons rencontré de nombreuses femmes menant des activités avant le match Cameroun/République Démocratique du Congo aux alentours du stade de Japoma à Douala.
Gadgets et peinture sont au rendez-vous.
Elles taclent et ne laissent aucun supporter camerounais passer. Le drapeau du Cameroun peint sur le visage ou autre dessin au choix et surtout aux couleurs de la nation camerounaise, ces jeunes femmes s’y adonnent contre une pièce de 100f voire plus.
« Je ne veux laisser personne passer. Il faut que je pointe bien avant mon retour », lance Nelly la vingtaine sonnée. Cheveux au vent et différents modèles de sa peinture sur le visage, la jeune femme use des paroles flatteuses pour captiver l’attention de ses potentiels clients. Elle nous confie qu’elle est sur place depuis 14h soit 6h avant le début du match, Cameroun/RDC. Elle espère faire un bon chiffre. » J’ai déjà beaucoup d’argent. C’est à la maison que je vais compter. Mais j’ai quand même bien pointé », se réjouit Nelly.
Non loin d’elle, nous retrouvons, Marthe, une trentenaire. Elle vend les maillots, les chapeaux et même les petits drapeaux du Cameroun. Avec un sifflet aux lèvres, elle appelle la clientèle. » Je dois vendre tous ces maillots parce que si le Cameroun perd, Je ne saurais quoi faire du reste », nous dit-elle. Mais évidemment si le Cameroun gagne, elle fera encore de bonnes affaires pour la suite de la compétition.
Les cache-nez ne sont pas en reste en ces temps de covid-19. Les femmes ont trouvé une autre occasion de les confectionner et vendre aux personnes qui ont accès au stade. « Quand j’ai appris qu’on obligeait le cache-nez au stade. Je me suis lancée et j’ai fait des centaines de pièces. Ça ne sort pas beaucoup mais je vais vendre », espère une autre femme.
Les quarts de finale du CHAN 2021 se sont jouées ce 30 janvier et de nombreuses femmes ont convergé vers le stade Japoma, pour vivre en direct le match Cameroun/ RDC. La victoire du Cameroun est célébrée par la gent féminine et les affaires s’annoncent florissantes pour les commerçantes de circonstance.
Rachèle KANOU