De plus en plus, elles se retrouvent impliquées de façon coupable dans des cas de flagrants délits dont le vol,

les investigations policières et les caméras de surveillance exposent le côté sombre de certaines femmes.

Celles-ci sont devenues des spécialistes dans l’art de la filouterie et font d’autres femmes leurs principales victimes.

Cette année 2024 est marquée par des découvertes ahurissantes dans lesquelles des femmes font du mal à d’autres femmes en les volant. Elles sont révélées par des caméras de vidéosurveillance et au cours des enquêtes menées par les forces de l’ordre, certaines opèrent en groupes.

Des femmes soutirent de l’argent à d’autres

Dans les rues, marchés, supermarchés, les femmes soutirent de l’argent aux individus. C’est ce qui a récemment été prouvé au marché de la douche municipale de Douala à Akwa. Le mardi 8 août dernier, une commerçante venue faire les achats s’est vue délester la somme de 250 000 FCFA, qu’elle avait soigneusement mis dans la poche de son kaba. C’est en regardant la vidéo surveillance qu’on s’est rendu qu’une femme a glissé sa main dans la poche du kaba de la commerçante, s’est saisie de l’argent qu’elle avait et l’a introduit dans sa poche à elle avant de disparaitre. Elle n’a malheureusement pas pu être clairement identifiée dans la vidéo surveillance ce qui laisse la commerçante anxieuse.

Quatre femmes incarcérées pour vol sur le lieu de leurs services

Les quatre dames ont été déférées à la prison centrale de New-bell à Douala le 26 juillet dernier. Après avoir vu une annonce de recrutement véhiculée par la page Facebook de Griote, les jeunes femmes ont postulé et ont été recrutées. Au bout de trois mois de services, l’inventaire a clairement fait état de la disparition des marchandises de près de 30 millions de francs cfa. Les nouvelles employées ont été interpellées, et c’est au lendemain de cette interpellation qu’elles sont passées aux aveux. Elles ont déclaré avoir géré les marchandises «dans le back back».

Des femmes chefs de gang

Si des indiscrétions signalent des femmes à la tête gangs de braqueurs dans plusieurs localités du Cameroun, il a été prouvé que c’était une réalité en juillet dernier, lorsque la gendarmerie nationale a informé de l’arrestation d’une présumée cheffe de gang. C’est le braquage d’une dame à bord de son véhicule dans la région de l’ouest qui a mené à la découverte de la présumée cheffe de gang. La gendarmerie de Baham avait découvert au cours de l’enquête que les six malfaiteurs auteurs du braquage de Baham qui avait conduit au vol d’une somme de 8.550.000 FCFA avaient agi sous les ordres d’une femme. Cette dernière âgée d’une quarantaine d’années a été interpellée à Douala.

Cette récurrence de l’implication des femmes dans des affaires de vol est pour plus d’un aussi stupéfiante que déshonorante. Les inquiétudes sont aussi soulevées aux sujets des plus jeunes quand on sait que ce sont les femmes qui sont les principales éducatrices. La sonnette d’alarme est tirée appelant ainsi la gent féminine à plus de responsabilité et d’éthique.

Chanelle NDENGBE