Dans un texte incisif publié sur sa page Facebook il y a quelques heures, elle tranche dans le vif.

«Une poignée de personnes dont le cerveau serait logé dans la culotte ne réussira pas à nous y rabaisser tous (TOUTES) ! Au Cameroun on ne vous demandera jamais votre statut social ou la finesse de votre lingerie pour vous permettre de visiter un stade.».

Que vous ayez un caleçon ou un string ne vous empêche donc pas de visiter un stade mais en plus, la star précise les atouts qui ont favorisé sa présence lors de ce moment  d’attrait. «Je suis aujourd’hui suivie par plus de 3 millions de personnes sur l’ensemble de mes comptes sociaux et cela a fait de moi contre mon gré une personne jugée influente sur les réseaux.». Cette popularité, elle compte l’utiliser à bon escient.  «Si cette influence ne peut m’aider à impacter positivement notre société et contribuer à valoriser ce qui est beau chez nous alors ce serait une influence de pacotille.».

De plus, le rayonnement du travail féminin est souvent associé à la promotion canapé, toute chose qu’elle dénonce.  «Dans ce match pour l’unité et la cohésion sociale il n’y aura pas deux équipes dont l’une constituée d’hommes jugés homériques et dignes  en face d’une autre constituée de femmes dont tous les efforts sont associés à la canapette.».

Cette publication vient ainsi répondre aux allusions de la satire du journal «Le Popoli» du 16 Janvier dernier. Il y était mentionné de façon à peine voilée, que la présence de l’actrice au stade de Japoma, à la veille du lancement du Chan 2021 n’aurait été possible que grâce à des faveurs sexuelles. «Qu’un mercredi matin, le gouverneur Ivaha Diboua se retrouve sur la pelouse du nouveau stade de Japon ne relève du curieux. Mais que dans les jongleries avec Samuel Eto’o, une passe ait été servie à une pulpeuse midinette aux formes libidineuses sorties d’on ne sait où, tonne et détonne», pouvait-on lire.

Muriel Blanche dans sa sortie rappelle que le football au Cameroun est une religion qui parle toutes les langues avec tous les genres. D’ailleurs elle portera «LA CASQUETTE de titulaire au poste de la valorisation de nos stades et aires de jeu et de la citoyenneté responsable autour de celles-ci ! ».

Ce texte arrive après de nombreuses réactions sur le cyberespace dont celle de la scénariste et réalisatrice  Françoise Ellong qui encourage Muriel à déposer une plainte contre «Le Popoli» pour diffamation.

Chantal Mveng