Une rencontre entre le procureur et l’avocat de la famille de la défunte a eu lieu le mercredi 22 novembre 2023, un moyen pour les attristés d’obtenir justice pour la mort tragique de Diane.

Les membres de la famille de Diane Yangwo ainsi que ses amis et collègues ne se donnent pas de repris depuis sa disparition tragique à la suite des violences conjugales. La rencontre entre le procureur et l’avocat de cette famille s’inscrit dans ce cadre des mesures visant à obtenir justice.

Un rapport du médecin légiste attendu …

L’avocat de la famille de la regrettée enseignante a été reçu en audience ce mercredi par le procureur de la république. Cette rencontre est l’expression de la soif de justice qui anime la famille de Diane, qui veut voir le présumé meurtrier de leur fille et sœur puni à la hauteur de son crime. En effet quatre jours après la mise en garde à vue de sieur Bekobe Mvondo Eric, 33 ans, à la Brigade de Ngodi Bakoko, le résultat des investigations annoncées par les enquêteurs de la brigade où il est en exploitation ne sont pas disponibles, la rencontre avec le procureur se perçoit donc comme un moyen de pression.

Joint par la rédaction de Griote Tv, l’un des frères de la victime, sieur Nyamsi Valeur rapporte l’essentiel de l’entretien entre les juristes. Il s’agit du recours aux services d’un médecin légiste. Le procureur voudrait établir le lien de causalité entre les coups reçus par la victime et la prononciation de son décès au-delà de tout ce qui se dit.

Le lundi 20 novembre soit deux jours après la mort de dame Yangwo, une amie intime à elle avait rapporté que le médecin de la clinique dans laquelle elle a été admise après la bastonnade infligée par son mari, a informé du pancréas écrasé et l’a expliqué par les coups qu’elle a reçus au niveau de l’abdomen. Le rapport du médecin légiste requis par le procureur serait une contre-expertise et s’il est similaire avec l’analyse révélatrice du pancréas écrasé, le mis en cause, sieur Bekobe, sera officiellement poursuivi pour le meurtre de sa femme et va encourir les peines prévues par la loi camerounaise et relatives aux assassinats.

En rappel, le 18 novembre dernier a été un samedi noir autant pour tous ceux qui étaient proches de l’enseignante de 30 ans, que pour les inconnus qui ont appris les circonstances dans lesquelles elle est décédée. Un piétinement de l’humanité, qui continue de sidérer les Camerounais qui veulent que celui qui a précipité son épouse dans la tombe par des violences soit puni. Surtout qu’il n’était pas à son premier geste de violence quand il a frappé sa femme le mardi 14 novembre, des témoignages pleuvent sur les bastonnades qu’il lui infligeait.

Chanelle NDENGBE