Elles sont deux filles qui ont échappé de justesse à la justice populaire grâce à l’intervention des forces de l’ordre.
Il s’agit de deux élèves, l’une de la classe de terminale et l’autre de la 3ème, qui ont été prises en flagrant délit d’homosexualité.
La scène étonnante se passe ce 10 juin au quartier Etoudi à Yaoundé, capitale politique du Cameroun. Les deux adolescentes ont été surprises dans un bâtiment inachevé. Elles ont échappé de justesse à un lynchange avant l’arrivée des forces de l’ordre.
D’après les informations reçues,l’une des filles, élève de la classe de terminale était soupçonnée depuis quelques temps de pratiquer l’homosexualité dans son entourage. La scène d’hier a donné raison à ces suspicions.
Une scène qui vient rappeler la récurrence notoire, du vandalisme et des déviances scolaires enregistrés ces dernières années au Cameroun. Rappelons qu’en novembre 2020 dans la ville de Douala, 9 élèves soit cinq filles et quatre garçons, avaient été surpris dans une chambre au marché Makepè-Missokè en flagrant délit de consommation de drogue, d’alcool et s’adonnant à une partie de sexe en groupe. Ils étaient tous des adolescents âgés entre 15 et 17 ans et élèves au collège moderne et bilingue la Maturité, situé dans l’arrondissement de Douala 5.
Il y a deux mois environ, une vidéo obscène a fait le tour des réseaux sociaux, présentant une dizaine de filles, élèves au lycée bilingue de Kribi. Dans cette vidéo de 30 secondes, des apprenantes en tenue de classe se trémoussaient en exhibant leurs parties intimes sans aucune pudeur. Une scène qui leur avait valu une exclusion puis un encadrement spécial ordonné par Nalova Lyonga, ministre des enseignements secondaires.
Quelques jours après, c’était au tour de la ville de Kumba dans le Sud-Ouest Cameroun, où plusieurs élèves de divers établissements scolaires avaient été surpris près d’un cours d’eau en pleine séance de partouze. Et à Yaoundé, au quartier Ekounou, des élèves interpellés par les éléments de la gendarmerie. ils avaient transformé une maison en un lieu obscène où ils dribblaient les cours pour aller s’adonner à des parties de sexe à volonté.
Des actes récurrents qui questionnent la responsabilité des parents, des enseignants et même du gouvernement.
Rachèle KANOU